Les dieux de l’Olympe de la dernière fois, c’est une bonne transition avec la marque Apriati dont je vais vous parler aujourd’hui.
En grec ancien, Apriati ça veut dire « le don », ou « le talent », et comme le talent est un don, ça marche bien.
J’avais repéré cette marque il y a deux ans en passant tout à fait par hasard devant la boutique de la rue du Four, je suis tombée en arrêt devant une vitrine qui ressemblait à un tableau.
Quelques bijoux ravissants étaient comme échoués sur des galets, d’autres en suspension sur des fils invisibles pendaient de branches en bois flotté, c’était féérique et totalement nouveau, je suis rentrée direct dans la boutique.
L’intérieur est aussi étonnant, entre blancheur immaculée de Mykonos, niches super design en bois naturel, une enclave panoramique où se balancent les colliers, de petites vitrines alignées qui brillent d’éclats colorés, sous lesquelles se dessine une mosaïque de tiroirs. Tout est net, frais et poétique.
La maîtresse des lieux, Martine Chelly, m’avait raconté avec passion le concept de la marque, des bijoux talismans, uniques et symboliques, que l’on collectionne et assemble au gré de ses envies, et qui sont mis à taille, pour les bracelets, sur place dans la boutique.
Elle m’avait fait voyager dans les innombrables pièces de la collection en ouvrant un à un tous les tiroirs, procédant ainsi à une sorte de rituel merveilleux, au cours duquel je m’extasiais comme devant autant de cassettes secrètes.
J’ai retrouvé Martine il y a 3 semaines chez White Bird pendant mon interview de Brooke Gregson , et on avait décidé de se revoir vite.
Quand je suis arrivée à la boutique pour choisir des pièces pour mon shooting, je suis retombée immédiatement dans la magie de l’univers d’Apriati. Ce qui est très fort dans cette marque, c’est qu’on pénètre dans le monde des créateurs, le jeune couple d’artisans-joailliers Athina Axioti et Themis Bobolas.
Martine qui travaille aussi en famille avec ses enfants Arthur et Louise, me disait que Thémis est un véritable obsessionnel sur tout ce qui touche à l‘environnement de ses bijoux. Quand il se promène dans un marché d’Athènes, il est capable de ramasser les caisses ou sont trimballés les poissons, pour les réduire en petit bois et faire un décor de vitrine façon mikado. Il est tout le temps à la recherche de matériaux qui vont mettre en scène ses bijoux, raconter une petite histoire. Il a dessiné lui-même tous les meubles de ses boutiques, et a inventé cette gestuelle si particulière des tiroirs multiples à ouvrir, véritable cérémonial de présentation, qui fait vivre la sensation d’une créativité foisonnante, et surtout l’envie de collectionner les pièces.
J’ai eu d’ailleurs du mal à choisir, j’avais envie de tout, des petits talismans aux barrettes de diamants bruts montées sur les fameux cordons faits maison, à la fois raffinés et indestructibles, du motif ancestral de la fleur de Ginko aux petites pampilles organiques accumulées sur un fil, les gris-gris signés des fameux pompons rouges ou de perles turquoises, je ne savais plus ou donner de la tête. Me voyant perdue, Louise m’a montré le bracelet qu’elle portait, une sublime manchette de 40 barrettes de feuilles d’or martelées minutieusement nouées sur les fils. J’avais trouvé ma pièce maîtresse, tellement emblématique de la marque.
On a complété avec le collier plume, et je suis partie faire ma petite séance photos au Pré Catelan avec ma déesse Aphrodite.
Je vous passe les gags habituels du shooting, on a passé 2 heures à se faire remonter les bretelles par des gardiens acariâtres pour cause de pelouse interdite, Aphrodite avait oublié sa poudre et s’était chaussée de baskets multicolores (on ne peut plus faire confiance aux déesses de nos jours) et j’ai du littéralement lutter contre un un soleil trop fort qui tuait le chaud reflet de l’or jaune, si caractéristique des bijoux Apriati.
Je suis revenue le lendemain reprendre des photos de la boutique et de l’équipe des jeunes, on a parlé des jolies célébrités parisiennes qui sont devenues accros à la marque, (de Laeticia Casta à Daphnée Roulier, Apriati a conquis de belles fidèles !), du plaisir de travailler avec des créateurs passionnés, et de la singularité de faire du business en famille.
Apriati est un don du ciel, du ciel grec. C’est certain.
Merci à Martine, Louise, Arthur et Kristina pour leur accueil !
Les boutiques Apriati : http://www.apriati.com/shop/stores
Coup de coeur pour la double bague cotte de maille !
Jolie découverte…
Trop de belles choses, dur métier qu’est le mien !
Raffinement et recherche, c’est magnifique !
Lyonnaise passionnée de la Grèce!
Je serais interessée pour en acheter et en vendre
Dans l’attente de votre reponse
Cordialement
N Millot
Ces bijoux sont vendus dans les 2 boutiques Apriati: rue Dufour et rue St Honore, les adresses sont dans mon shopping guide . Cordialement