Julie est une gourmande, une vraie, parfaitement assumée, une gourmandise tout azimut gaiement contagieuse.
Elle ne peut pas résister à un bon resto, un bon dessert, un bon mojito, une bonne tarte tropézienne, un bon cappuccino.
Et il n’y a pas que les gâteaux qu’elle croque avec délice. Pour les bijoux, c’est la même chose, je crois n’avoir jamais rencontré une fille qui en avait autant qu’elle, et qui continue à les regarder avec des yeux gourmands, à les contempler, à les porter et à les raconter.
D’ailleurs, quand je l’ai sollicitée, elle m’a répondu avec enthousiasme avec le fameux hashtag #JeSuisUneFilleABijoux, en ajoutant « Avec plaisir, je suis une vraie quincaillerie !! ». Bingo, parfaite pour ma rubrique « Une fille un bijou » !
Julie est hyper connectée, elle est rédactrice et community manager pour le site « Do it in Paris », le nec plus ultra des bons plans de La Parfaite Parisienne. Elle passe sa vie à essayer de nouveaux cafés, restos, hôtels, instituts de beauté, boutiques de déco, de mode, d’accessoires, et aussi de bijoux. Elle est tombée là dedans très jeune, dès la fin de ses études de droit qui l’ont passablement ennuyée. Elle a troqué sa robe d’avocat contre un MBA dans le luxe, a quitté son Alsace natale pour la capitale, et a très vite travaillé dans des rédactions de magazines lifestyle et mode.
Fidèle à son image, elle m’a donné rendez vous chez Cuillier rue de Grenelle, où l’on déguste les meilleurs cafés de Paris.
Je l’ai reconnue tout de suite, look nickel, haut en cuir noir, chaussures à paillettes, longs cheveux blonds et rouge à lèvre carmin, manucure ultra sophistiquée nude avec un point noir. Un peu comme Géraldine de Happy City dont j’ai déjà parlé ici .
Je me suis dit que la jeune génération (je veux dire les trentenaires, elles se trouvent déjà vieilles mais pour moi elles sont très jeunes !) avait un vrai don pour se looker au quotidien, et que finalement il n’y avait que les vieilles comme moi pour passer leur vie en casual, j’entends par là l’éternelle trilogie jeans-basket-pull.
Mais la singularité de Julie, ce sont ses bijoux. Ce jour-là, elle portait une multitude de bracelets et joncs en accumulation, un sublime collier multicolore Shourouk, et une collection de studs à l’oreille.
On s’est assises tranquillement, et là elle m’a déballé ses trésors.
Heureusement que c’était le matin et qu’il n’y avait personne chez Cuillier, parce que franchement, si Arsène Lupin était passé par là par hasard, il aurait pu faire le casse du siècle !
Le sac de Julie, c’était comme le sac de Mary Poppins. Elle m’a sorti des boites, des boites et encore des boites pleines de bijoux, que des trucs de ouf, qu’elle porte tous les jours, au gré de ses tenues, de ses humeurs, et des couleurs qui lui font envie. Des sautoirs Chanel, avec des perles, avec des logos, avec un mini flacon de n°5, avec de faux bonbons, avec des cristaux, avec un mini vernis, des broches, une sublime manchette Hermès en cuir, des joncs de nouveaux créateurs, de Delphina Delettrez à Atelier Paulin en passant par Jacquie Aiche, sans oublier son jonc Love de Cartier qu’elle ne quitte jamais, des pendentifs en forme de bouche, une collection incroyable de colliers Shourouk …
Je voyais les trésors et les boites s’empiler sur la table en me disant qu’elle n’en finirait jamais de tout me montrer.
Et puis j’ai appris plein de trucs avec elle. Comme son job est de fureter partout dans Paris pour trouver des bons plans, elle connaissait plein de marques de bijoux hyper créatives que je ne connaissais pas : Mimi L’amour, Vanina, Alice Hubert, Anna Louis …
Julie mélange allègrement tous les styles, elle accumule les bijoux fins, le vrai et le faux, et elle porte avec humour des pièces un peu bling. Il paraît qu’aujourd’hui on ne dit plus bijou statement mais bijou transgressif . Julie n’est pas du tout du genre transgressif, elle est juste totalement, absolument et magistralement … Fille. Ça paraît évident comme ça, mais pour moi qui suis assez garçon manqué, et un tantinet néo féministe ce profil assumé de vraie fille me fascine, je trouve ça culotté.
Si elle porte la bouche en émail d’Alice Hubert, c’est parce qu’elle trouve ça cute, kawaï, mignon, et en général elle l’assortit parfaitement à sa tenue et à son rouge à lèvre.
Je dois dire que j’ai été bluffée par cette profusion de bijoux, sa manière de se souvenir précisément quand et à quelle occasion elle avait acheté ou reçu en cadeau chaque pièce, comme des marqueurs de sa vie. Je me suis demandée comment elle faisait pour sortir de chez elle tous les matins avec une tenue aussi assortie que celle qu’elle avait ce jour-là, avec le bijou qu’il faut. Elle m’a répondu avec son sourire charmant que oui ça lui prenait un peu de temps, mais que trouver la parfaite combinaison fringues–accessoires-bijoux- make up- manucure, c’était un peu son kif dans la life ! ça, et la gourmandise, évidemment !
Comme chaque bijou allait avec son histoire, et qu’elle en avait beaucoup, on a passé pas mal de temps ensemble, et elle m’a généreusement donné toutes les adresses de ses derniers coups de cœurs.
Soyons gourmandes comme Julie, voilà sa sélection pour Crush & Buy :
Waouh, quel joli portrait, et je suis d’accord : en tout cas à chaque fois que je la croise, Julie a toujours la tenue parfaite !
Merci Fanny ! J’ai un total respect pour les modeuses, tellement loin de moi !
différents des miens, mais j’adore, surtout celui ou il y a écrit rose, il et juste pour moi, merci
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