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Category CHRONIQUE, Stories
La beauté, etc…

La beauté, c’est l’alpha et l’oméga des discussions avec mes copines, le marronnier des journaux féminins et des siècles de quête d’un Graal qui se joue de nos fantasmes. Bref, c’est un sujet qui touche au cerveau néandertalien de la moitié de l’humanité.

Ça faisait un moment que je voulais en parler, mais j’hésitais à faire une incursion sur le terrain de Sophie Davant, son positionnement de  « vieille jeune » / « jeune vieille » pythie de la beauté est indétrônable.

Et puis mon rayon c’est plutôt les bijoux.

Oui mais en même temps, on n’est pas loin. Parce que quand on parle de bijoux, on parle aussi de beauté, on parle de peau, d’intimité et de séduction. Et dans les bijoux, j’ai rencontré plein de femmes magnifiques, de vraies beautés, de toutes sortes. Parce que c’est justement ça que j’aime dans la beauté, c’est sa diversité, mais aussi ses paradoxes.

Alors je me suis dit que j’allais parler de ça. De la diversité de la beauté et de ses paradoxes, et aussi de mes bonnes adresses.

Stéphanie incarne parfaitement ce trait d’union entre les bijoux et la beauté  car je l’ai rencontrée sur le salon Première Classe quand elle présentait ses collections de bijoux. Elle est une de mes jumelles blondes sur le marché du bijou de créateur (j’en ai deux, la deuxième est sur Marseille ;-)! ) Plus connue sur Instagram sous le nom de Juste S, elle s’est reconvertie récemment dans ce soin du visage d’origine Japonaise, le Kobido, qu’elle m’a gentiment proposé de tester.

J’ai adoré, parce qu’après savoir confié ma couenne aux traitement vigoureux de Stéphanie (une bonne heure de claques et de pincements parfaitement calibrés), je me suis sentie aussi fraiche qu’à la veille de ma première surprise partie, et aussi rose qu’après une journée en montagne. Je rigole mais pas tant que ça, le Kobido est un soin musclé, à l’opposé des papouilles insignifiantes pratiquées par les esthéticiennes inexpérimentées.

Ce n’est pas un hasard si Stéphanie est revenue à la beauté, avant les bijoux, elle a eu un passé de danseuse (corps de rêve et souplesse de Yogi) et une première vie professionnelle de make-up artiste. Elle a parfaitement intériorisé l’équilibre entre le bien-être intérieur et la beauté, elle fait partie de ces personnes auprès desquelles on vient se ressourcer comme un chat sous un rayon de soleil !

Une heure dans sa jolie cabine, c’est s’offrir  une heure de nirvana, du pétrissage hyper tonique du visage aux pressions sur les méridiens pour chasser toutes les mauvaises ondes planquées à l’intérieur, on a toutes des petits diables qui font des nœuds avec nos chakras, c’est bien connu.  Le Kobido est un massage hérité des Geishas japonaises et Stéphanie en a reproduit le décor dans le moindre détail. Elle reçoit chez elle où tout est zen et planant, douce odeur d’encens, couleurs pastelles, musique céleste, Gua Sha de quartz rose, tasse de thé parfumé…

La vérité, c’est que pendant cette heure exquise, au lieu de me taire et de me laisser hypnotiser par les mains expertes de Stéphanie, on a fait que parler de beauté, de nos grandes convictions dans ce domaine, parce la beauté c’est presque de la philo, c’est profond.

La beauté est une promesse de bonheur ? Sans aucun, doute, c’est la raison pour laquelle sa quête est un éternel sujet, dont je vous livre mes pensées les plus sincères et mes adresses les meilleures.

La jeunesse :

J’évolue dans un milieu où on ne s’en fiche pas du tout de vieillir. Mais existe-t-il un milieu où on se réjouit de l’arthrose et des outrages du temps ? Je crois que c’est de la foutaise. On a toutes envie de rester souples, fraiches et comestibles le plus longtemps possible, et je trouve que tous ces discours qui prônent la maturité comme un âge d’or de la beauté féminine sont d’une parfaite hypocrisie. Il n’y a pas une femme qui ne regrette pas la peau de ses 20 ans, celle qui me dira le contraire est une fieffée menteuse.

La vieillesse :

Cela ne m’empêche pas du tout de penser qu’on peut être « belle à tout âge », j’en veux pour preuve mon idole Jane Fonda. A l’âge de ma mère, elle se tient toujours comme une reine, ses yeux lancent toujours des éclairs bleus acier à trouer les murs, et son sourire est toujours à tomber. Alors, oui elle a fait des « trucs », oui elle a fait de la gym tout sa vie, oui elle a dû s’entretenir à mort parce qu’elle était une star d’Hollywood et qu’elle aimait séduire, mais au final, ce n’est pas que ça qui fait qu’elle est toujours belle à mes yeux. C’est qu’elle est talentueuse, intelligente, drôle, généreuse, digne et courageuse. C’est parce que je vois en elle toutes ces qualités que je la trouve belle, plus belle que toutes les poupées siliconées dont les images inertes et déprimantes peuplent les réseaux sociaux. En disant ça je dis l’inverse de ce que j’ai dit précédemment : c’est ce qu’on met dans sa vie qui conserve la beauté, ce n’est pas ce qu’on lui retranche.

Les hauts et les bas :

Et puis, il faut bien le dire, le « belle à tout âge » a des hauts et des bas, parce que dans la life, il y a des moments où il ne vaut mieux pas passer un concours de beauté. Ce qui ne veut pas dire qu’on est définitivement foutue. Chagrins, accouchements, déprimes, accidents, tout ça ne fait pas bon ménage avec la beauté. L’idée c’est de se bouger, d’aller chercher de l’aide pour se sortir de ces mauvais pas, pour se sentir de nouveau bien avec soi-même. Personnellement, cet exercice de sortie de crise m’a fait du bien à tout âge.

Les archétypes :

Ce que je veux en terme de beauté n’est pas ce que voudra ma voisine, et je ne cherche jamais à ressembler à une célébrité. J’avais ce genre de fantasme jeune et c’était contre-productif et déprimant. La beauté est d’une immense diversité et les archétypes qu’on-y célèbre dans les médias et les réseaux sociaux sont souvent très décevants dans la réalité. Qui n’a jamais croisé une star sans se dire «tout ça pour ça ?». Savoir ce qui est bon pour soi est absolument fondamental, le «Connais toi toi-même» de Socrate est la base d’un bien être fondamental dans l’expression de la beauté.

Les complexes :

Jeune, j’en avais des tonnes : grands pieds, grand nez, grandes oreilles, tout était trop grand, j’étais condamnée à faire tapisserie dans les boums. Dieu merci aujourd’hui tout ça c’est moi et ça me va. Ceci dit rien n’était rédhibitoire mais je comprends tout à fait qu’on rabote un nez de Cyrano et qu’on recolle une oreille de Jumbo. Il faut juste bien réfléchir, parce que j’ai vu plein de jolies filles perdre tout leur caractère à la suite d’une opération esthétique trop radicale. Le respect de sa nature est une règle d’or, et savoir transformer ses défauts en atout est un art. L’exemple parfait ? Camille Cottin, une bombe avec le nez de Cyrano. CQFD.

Les miracles :

Croire aux miracles c’est la meilleure façon d’être déçue ou de faire des bêtises. Il y a bien longtemps qu’on sait qu’un lifting n’a jamais fait revenir un mari volage. Par contre et pour sûr, il va retendre cette peau fripée qui ratatouille lamentablement le cou à partir d’un âge canonique. Une crème à 300 € n’a jamais fait rajeunir, les grandes marques cosmétiques souffrent aujourd’hui de leurs mensonges éhontés ; On va chercher aujourd’hui des marques naturelles (j’aime particulièrement Exertier et Alaena) qui ne contiennent pas d’ingrédients chimiques et qui ont proscrit de leur communication les promesses délirantes. J’attends d’une crème qu’elle prenne soin de ma peau, qu’elle ne déclenche pas de réactions bizarres, et qu’elle ait une galénique exquise et une odeur subtile. C’est déjà beaucoup.

Une fois tout ça posé, et après Stéphanie, je vous livre les adresses de ceux et celles qui m’accompagnent dans cette tâche ardue qui consiste à rester comestible le plus longtemps possible. Tous sont devenu-e-s des ami-e-s, je ne confie mon corps qu’à des pros en qui j’ai confiance, mais qui sont aussi des personnes qui me font marrer (le rire est un ingrédient essentiel de la beauté), et surtout, qui savent écouter.

Je suis une fidèle de Nadine, dermatologue qui a fondé le DMC, un centre dermo-médical de pointe sur Paris et Bruxelles, qui traite tous les problèmes de peau, du vieillissement aux taches de soleil en passant par les pertes de cheveux et la dépigmentation. A tel point que Nadine m’a demandé d’être «modèle» pour tester un de ses nouveaux soins de réjuvénation à la lumière LED. J’ai testé avec plaisir ce soin non invasif (pas de piqure) mais un peu plus corsé qu’un soin visage classique. Ce que j’aime chez Nadine c’est qu’elle est médecin spécialiste, ce qui est la caution d’une vraie connaissance scientifique et d’une éthique irréprochable. Elle ne raconte pas de bobards, elle ne pousse pas à la consommation et elle est une virtuose du geste léger et parfaitement naturel. Vous ne verrez jamais de Nicole Kidman avec une bouche de mérou dans sa salle d’attente.

La couleur des cheveux qui grisouillent est un vrai casse-tête. Les laisser au naturel comme Sophie Fontanel n’est pas un sujet pour moi, d’abord parce que je suis pas fan du gris qui vous classe direct dans la catégorie troisième âge, mais aussi parce que j’en suis à un stade intermédiaire. Mes cheveux blancs sont disséminés un peu partout sans former de mèches blanches, donc je peux survivre avec 3 balayages par an et pas encore de teinture ; Ouf, parce que la teinture, c’est tous les mois, donc une vraie contrainte. Et pour savoir retrouver la tonalité un peu miel de mon enfance, je ne fais confiance qu’à Fabrice. Parce que comprendre la couleur qui va mettre quelqu’un en valeur, c’est un peu avoir l’œil affuté et la main experte d’un artiste peintre. En plus il travaille avec des produits naturels, et il sait rassurer les filles flippées par des expériences capillaires désastreuses. Que du top je vous dis.

Pour la coupe, c’est Sophie d’Atelier 7 depuis toujours, et pour le wavy, c’est Christina du Biguine de la rue d’Auteuil. Je les aime toutes les deux parce ce que ce sont deux amours et deux coiffeuses géniales. Sophie manie les ciseaux selon la technique unique de l’école Maniatis, et Christina est une magicienne du mouvement capillaire. Les meilleures.

Je me suis toujours bouffée les doigts, c’est pas beau mais c’est comme ça, c’est une mauvaise habitude qui a  la vie dure et qui n’est pas absolument intolérable pour une nana qui travaille dans la joaillerie. Ty, de chez Biguine rue d’Auteuil, me sauve  régulièrement du désastre, mais quand je veux faire un truc artistique, c’est à Julie que je fais appel. Le trait doré sur des ongles bordeaux, c’est à elle que je le dois. Encore une artiste qui travaille régulièrement avec les plus grands, ses manucures font souvent la une du ELLE !

Un truc de base dont il faut prendre soin, c’est les dents. Après 18 mois de traitement Invisaline par Nathalie, mon orthodontiste préférée, je crois sans fausse modestie que je pourrais postuler mannequin dents pour une pub de dentifrice. C’est un peu contraignant (18 mois de gouttières à retirer quand on mange…) mais moins que des bagues, et c’est d’une efficacité redoutable, les dents se remettent en rang comme de bons petits soldats. A faire quand ça commence à bouger pour éviter plein d’inconvénient après… et puis parce que le sourire, c’est quand même le soleil du visage, non ?

Ma dernière trouvaille totalement girly c’est Yessika, de Secret Lash. Je ne supporte plus le mascara qui me pique les yeux, alors quand j’ai vu ses prouesses sur Instagram, j’ai foncé. Deux heures pour coller des faux cils adapté à mes yeux cil à cil et je me réveille le matin avec des yeux de biche, sans passer par la case mascara dont je déteste tant le démaquillage. Ça tient environ un mois, puis on fait des retouches. Pour moi, c’est le rêve !

Je crois que je vous ai tout dit, n’hésitez pas à m’écrire si vous voulez plus de détails sur mes adresses, je vous les donnerai avec plaisir.

Ah et puis finir, je dois avouer qu’il y a un truc qui pour moi ne remplace aucun soin de beauté, et ce truc gratuit (contrairement aux soins précédemment cités, qui il faut bien l’avouer, sont assez chers), c’est de bouger !!!

La loi de la pesanteur est une calamité contre laquelle il faut lutter tous les jours que Dieu fait. Marcher, courir, skier, grimper, nager, s’étirer, yoga-t-iser, surfer, pilat-iser, attraper une balle, peu importe ce qu’on fait pour s’agiter mais il faut le faire, et ne jamais s’arrêter. Je viens de faire une pause d’un mois pour cause d’opération de mon genou, c’est une calamité, le syndrome Flanby me gagne…

La reprise est une tannée, mais je sais que si je surmonte ce redémarrage pénible, dans un mois, j’aurai de nouveau la pêche, que la pêche c’est le mouvement, et que c’est de là que nait l’esprit de la beauté.

Photos Delphine Jouandeau

Texte Sylvie Arkoun

7 Comments:
17 janvier 2021

Merci Sylvie !…il n’y a plus qu’à trouver un peu de temps pour aller faire le tour de toutes ces bonnes adresses 🙂 ça donne envie de se faire toute belle

17 janvier 2021

Merci Katia !

18 janvier 2021

Bonjour,
comme toujours un article très agréable à lire et à regarder, qui donne encore plus envie de prendre soin de soi !
Juste une petite remarque : vous parlez parfois de Sophie Fontanel, mais son nom est toujours mal orthographié (correcteur automatique sans doute …)
Cordialement

18 janvier 2021

Merci merci Béatrice ! j’ai corrigé ! 😉

18 janvier 2021

bravo sylvie ça marche car tu es magnifique ! trop sympa tous ces conseils « beauté » tu devrais continuer en alternant avec les bijoux. priscilla

18 janvier 2021

Merci Priscilla ! J’ai hésité, pas trop mon truc… mais je partage dans la life alors why not dans mon blog ? A bientôt à St Jean ? xxxxxx

8 février 2021

Comment as tu pu oublier Fatima ! Notre magicienne à toutes les greluches , celle qui nous libère de nos tensions conscientes ou inconscientes. Fatima un «  must have » dans la panoplie de la boîte à beauté ou plus exactement bien être .
Biz

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hi

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