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Category CHRONIQUE, Reportage
Auction joaillerie ARTCURIAL Monaco, saison 72

Vente aux enchères joaillerie, un suspense éternellement renouvelé

Une vente aux enchères, c’est un suspense éternellement renouvelé.

À chaque vente, on retient son souffle pour savoir qui sera là pour enchérir, quel trésor attirera les convoitises, quel joyau verra son destin rebondir et quels sont ceux qui resteront dans leur écrin, condamnés à l’oubli.

Il y a une haute intensité dramatique dans ce domaine très particulier de la joaillerie parce qu’il est fait de toutes les passions humaines, la transmission, l’amour, le jeu, le pouvoir, l’argent. Alfred Hitchcock ne s’y était pas trompé en son temps avec la scène mythique de « La mort aux trousses ».

Équipes de Netflix si vous lisez ce post, investissez dans le thème des ventes aux enchères joaillerie, carton garanti !

Depuis octobre dernier, date de mon premier post sur les ventes aux enchères de joaillerie ARTCURIAL, je suis devenue à ma plus grande joie une habituée du Rond-point des Champs-Elysées.

J’y ai mes entrées sous les lambris dorés et je suis familière du grand bureau de l’équipe de Julie Valade, directrice de la Joaillerie. C’est la citadelle du trésor, là où trône le coffre-fort monumental qui recèle tous les bijoux collectés pour les ventes de la maison.

L’année a démarré avec la première vente de prestige de Monaco les 16 et les 17 janvier derniers, et à la demande de Julie, j’ai fait en décembre dernier dès la clôture du catalogue une sélection d’une quinzaine de pièces, mon best-of de la vente. Cela a donné lieu à une petite série de reportages où je vous explique mes choix et montre les bijoux portés.

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Parce que c’est ça la magie du bijou. Il doit être vu, touché, porté et admiré pour exister. C’est peut-être encore plus vrai quand il est ancien.

Une belle photo, c’est bien, mais le courant ne passe pas. Tout se joue au premier regard, au premier contact, à la première sensation, comme dans une rencontre. Alors quand j’arrive dans le grand bureau de Julie et que ses collaboratrices Marie et Valérie me déballent les pièces de leurs pochettes en papier dûment répertoriées, je rentre dans un état proche de la transe…

Parce que choisir une quinzaine de bijoux dans plus de 400 lots, c’est pleurer sur les 385 mis de côté.

Parce que découvrir ces merveilles, c’est voyager dans les couloirs du temps de la joaillerie.

Parce que porter une rivière de diamants, c’est se prendre pour Grace Kelly dans « La main au collet ».

Parce que c’est une exploration dans un trésor qui rassemble des pièces iconiques des grandes maisons, des bijoux d’artistes, des créations d’avant-garde prémonitoires des grandes tendances d’aujourd’hui, des pierres devenues rarissimes du fait de l’épuisement des ressources naturelles de notre planète.

Ça me rend dingo.

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Mon œil reste celui de la néophyte ; je ne parie pas sur le résultat des enchères, je choisis au coup de cœur. D’ailleurs, je suis certaine que ce n’est pas moi qui choisis, mais l’inverse, ce sont les bijoux qui me choisissent !

Dès le 18 janvier, j’ai foncé voir les résultats et évidemment, j’ai été surprise, le suspense avait marché à plein régime.

Sur les pièces que j’avais sélectionnées, celles qui se sont le mieux vendues (à un prix significativement plus élevé que leur prix plancher) n’étaient pas les plus chères ni les plus spectaculaires, mais sans doute celles qui avaient le plus de charme, souvent associées à une signature :

La bague volute de Jean Vendôme terriblement moderne pour 5773 €  versus 2000-2500 € prix plancher.

La manchette en bronze doré de Claude Lalanne merveilleusement poétique pour 6560 € versus 1200-1500 € prix plancher.

Le petit Lion ébouriffé fameusement iconique 6560 € versus 2000-3000 € estimé.

La bague tartelette de Van Cleef & Arpels précieusement impertinente 11808 € versus 3000-4000 € estimé.

La gourmette Georges Lenfant sobrement chiquissime 11970 € versus 2000-3000 € estimé.

Et aussi les boucles d’oreilles en diamants marquises délicieusement bling bien que non signées 20790 € versus 3000-4000 € estimé.

 

Les pièces les plus prestigieuses de la vente par leur valeur et leur signature:

La parure « Delphes » Van Cleef & Arpels ( 73472€).

Le collier et la bague Serpenti de Bulgari sont partis à leur prix (respectivement 236160 €, 39360 €). Parce que ce sont des bijoux d’exception.

Et la croix ancienne en or, argent et aigues-marines de la collection de Yves Saint Laurent s’est vendue à un prix bien au-dessus de son prix plancher après une bataille acharnée (19680 €).

Parce qu’elle a une histoire extraordinaire.

Alors j’ai appelé Julie pour qu’elle me raconte, je voulais tout savoir.

Quand Julie m’a répondu que ni Cary Grant ni James Bond n’étaient venus mettre le feu, je me suis dit qu’elle devait être trop concentrée sur ses enchères pour voir ce qui se passait vraiment dans la salle… La prochaine fois, j’irai mener enquête moi-même, je suis sure de revenir avec un roman.

Il n’y a qu’à voir l’élan fougueux du commissaire-priseur face à une enchère pour comprendre l’intensité qui se joue à ce moment. Et c’est ça qu’il faut vivre, comme il faut porter les bijoux !

Mais en réalité, Julie m’a expliqué que tout s’était passé dans une ambiance plutôt calme, sans doute liée au contexte international qui a éloigné les Russes de la Riviera et à l’éclatement de la bulle financière des cryptos monnaies.

Un calme tout relatif qui n’a pas empêché de réaliser de très belles transactions sur les pièces iconiques.

Parce que comme dit Julie, une histoire extraordinaire donne une aura au bijou qui dépasse de loin sa valeur intrinsèque, et c’est justement ce qu’on ne maîtrise pas avant la vente.

Et vous savez qu’il y a aussi un after-sale ?  

Amateurs de pierres fabuleuses, je vous glisse l’information… La bague rubis ovale du Mozambique de 8 carats, la double bague à l’émeraude coussin de Colombie de 22 carats et la rivière de diamants marquises d’Arfan sont toujours là. Peut-être est-ce le moment d’appeler Julie et son équipe pour acquérir la pierre de vos rêves ?

Parce qu’une vente aux enchères avant, pendant et après, c’est un moment d’exaltation inégalé, une aventure extraordinaire, un suspense éternellement renouvelé, je vous donne rendez-vous du 13 au 20 avril pour la prochaine vente joaillerie Online ARTCURIAL !

Texte Sylvie Arkoun

Photos Artcurial et Delphine Jouandeau

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