« Je fais tout avec le coeur ! Precious Room, c’est avant tout un rendez-vous business aux confins des tendances et de la joaillerie où l’on a plaisir à se rencontrer, partager, échanger ! »
Muriel Piaser
Comme deux étoiles jalouses de leurs éclats respectifs, la mode et la joaillerie ont depuis toujours eu des accointances sans pourtant partager la même scène. La première braque sur elle les projecteurs pour toucher le plus grand nombre, bouscule les codes et loue l’éphémère quand l’autre ne se révéle qu’aux happy fews, vénère la tradition et valorise le timeless.
En marge des défilés hyper médiatisés lors des collections, des show tapissés de stars et des salons internationaux attirant une faune d’acheteurs cosmopolites et show off, la joaillerie a toujours fait bande à part dans des salons feutrés réservés à des professionnels discrets, évènements peu médiatisés auprès du grand public.
Cette dichotomie avait sa logique, les acheteurs de joaillerie n’étaient pas issus du même sérail que les acheteurs de prêt-à-porter ou d’accessoire de mode. L’horloger-bijoutier de centre-ville allait voir les montres de luxe et les collections éternelles des grands de la joaillerie une fois par an à Bâle, tandis que les acheteurs de mode et d’accessoires sillonnaient les salons parisiens pendant les Fashions Weeks.
C’était oublier une chose essentielle, la cliente finale est la même.
L’éclosion d’une multitude de marques de créateurs de joaillerie au début des années 2000 a changé la donne. Aux Etats_Unis, le salon de la joaillerie créative The COUTURE Show a pris le leadership de ce nouveau marché, bien avant qu’il ne s’épanouisse dans l’hexagone.
Les salons Première Classe et Tranoï ont les premiers ouvert leurs portes à des créateurs de bijoux qui utilisaient des matériaux précieux, leur permettant d’entrer dans les concept-stores de mode les plus pointus comme Colette et Dover Street Market, puis chez les bijoutiers de centre-ville les plus visionnaires, ce qui sans malice aucune, est un oxymore dans ce métier ancré dans le passé…
Les françaises Ginette NY, Vanrycke, Red Line et l’américaine Jacquie Aïche ont été des marques pionnières et Muriel Piaser a été actrice de cette transformation en créant dès 2006 le salon The Box, un espace dédié aux créateurs de bijoux sous l’égide de la Fédération Française du Prêt-à -Porter.
Le coup était parti. Pour répondre à la montée en gamme, des showrooms d’agents très sélectifs sont apparus pour accompagner les créateurs estampillés « jeunes espoirs » dans leur développement commercial. Mais leur multiplication leur a porté préjudice, ainsi que leur conditions commerciales étouffantes pour des marques émergentes déjà prisonnières du système de confié institutionnalisé par les distributeurs. Les créateurs ayant acquis un début de notoriété ont quitté les showrooms pour s’établir dans leur propre lieu, retour à la case départ !
En France, la place pour un lieu d’exposition dédié à la joaillerie créative restait vacante et Muriel Piaser l’a bien compris en créant Precious Room.
A l’opposé des salons impersonnels ou des showrooms confidentiels, Muriel a su créer un lieu de rencontre raffiné à la joyeuse convivialité qui attire marques émergentes, acheteurs ou bureaux d’achat, journalistes, leaders d’opinion et influenceurs, bureaux de tendances, galeristes ou tout simplement passionnés de bijoux à l’affut de nouvelles propositions joaillières artisanales, trendies et singulières.
Devenue depuis peu l’agent français du Salon américain The COUTURE show, Muriel est aussi désormais la porte d’entrée vers le très convoité marché Américain, en même temps que la plus jolie vitrine parisienne de la joaillerie créative.
Les nouvelles marques me posent toujours cette question du développement de leur chiffre et de leur notoriété qui vont de pair : Sur quoi dois-je investir en priorité ? Retail ou digital ? Boutique en propre ou wholesale ?
La réponse réside dans l’histoire même de la marque et dans son niveau de maturité, mais il y a une constante jamais démentie, qui est qu’on ne rencontre sa clientèle qu’en sortant de chez soi. Exposer au Palais Vivienne à Precious Room, c’est bénéficier d’un tremplin d’énergie vitaminée insufflée par sa fondatrice Muriel Piaser.
Parce que pour grandir, il faut se montrer, échanger, tester son offre, se confronter aux autres marques et à tous les acteurs du marché pour le cas échéant, saisir de nouvelles opportunités ou s’ajuster.
La 6ème et prochaine édition se déroulera comme toujours au Palais Vivienne les mardi 5 et mercredi 6 juillet prochain pendant la Paris Haute Couture Week et rassemble 32 marques.
Moi j’y serai bien sûr pour rencontrer plein de nouvelles marques et vous les présenter. En avant première, j’en ai sélectionné 8 qui exposent pour la première fois à Precious Room.
J’espère qu’elle vous donneront envie de venir visiter ce salon qui est ouvert exceptionnellement le 5 juillet aux lecteurs.ice.s des Précieuses et qui auraient envie de découvrir en avant-première les marques de la joaillerie de demain !
Vever, la marque de joaillerie française phare de la période Art Nouveau qui vient de renaitre sous l’impulsion de Camille Vever présente en exclusivité à Precious Room un pendentif talisman la « Nymphe Diablotin », une créature lumineuse, mystérieuse et parée de nature chère à la marque. Le pendentif est en or recyclé 18ct, nacre et 0,25 ct de diamants de laboratoire éthiques sertis à l’envers.
Et si la gouache initiale dessinée par la directrice artistique de la marque Sandrine De Laage diffère légèrement du bijou, c’est parce que le génie de l’atelier transpose une idée en bijou merveilleux.
Quand la magie de l’Art Nouveau explore un monde nouveau c’est Vever !
La marque Alexandra Abramczyk se confond aussi avec sa créatrice, artiste inspirée par des mondes merveilleux peuplés d’une faune et d’une flore magique qu’elle imagine et transforme en talismans précieux.
Elle présente à Precious Room ses pendentifs poissons très inspirés de la joaillerie figurative des années 70, symbole de prospérité dans la culture brésilienne en particulier et de la spiritualité en général dans le monde antique.
Quand un bijou ravissant est un talisman, c’est chez Alexandra Abramczyk !
La marque Flav Joaillerie et sa créatrice ne font qu’un, Flavie Paris se définit avant tout comme artisan joaillière.
Elle présente à Precious Room un bijou réalisé à partir d’un coquillage ramassé sur une plage en Vendée proche de son fief familial où elle passe ses étés.
Ce pendentif en or jaune 18 ct serti de paraïbas, diamants blancs et diamants roses sur une chaine ornée de diamants sertis clos, signature de toutes les chaines siglées Flav Paris.
Pour cette pièce, Flavie n’est pas passée par le dessin. Elle a moulé son coquillage, l’a gravé, serti et poli elle-même, parce que Flavie fait tout avec ses doigts de fée.
Quand l’artisanat rencontre la poésie de l’enfance, c’est chez Flav Joaillerie !
La marque éthique Rosa Maïtea fondée par Patricia Pereda il y a tout juste 4 ans sur une vocation éthique n’utilise que de l’or recyclé et source ses pierres de couleur dans des mines reconnues et dûment certifiées pour leurs pratiques éthiques et écologiques.
Elle présente à Precious Room sa bague Margarita, série limitée autour d’une tourmaline rose de 4 carats issue d’un lot rare en provenance de Namibie et sertie de grenats et spinelles de Tanzanie.
Quand l’éthique rencontre la folie des couleurs, c’est chez Rosa Maïtea !
Mais il y a aura aussi les bagues « Memento Mori » inspirées de la renaissance de la toute nouvelle Maison Belmont x Wings of Wisdom , les intailles en verre de Murano et argent de Rana Maatouk, les bijoux tressés d’osier et d’argent de Rayna Amuro et les bijoux sculptées comme des pièces antiques d’Alighieri.
Rendez- vous le 5 juillet à Precious Room, the precious place to be pour découvrir les marques de joaillerie créatives de demain !