Auteur : Sylvie Arkoun

Sylvie Arkoun

Au 20ème siècle (siècle des téléphones à cadran, de l’ORTF, du Franc, de ma naissance…) quand on pensait joaillerie, on citait les marques de la place Vendôme pour les occasions d’exception, ou les bijoutiers de quartier pour les anniversaires et les baptêmes, et basta.

"C’est difficile de donner seulement 3 marques de joaillerie nées avec le siècle et qui vont marquer leur temps !"

«Ado, j’étais un peu révoltée du Bounty et en même temps je brodais… Je me trimballais partout avec un ouvrage en cours, c’était ma singularité,

«Ado, j’étais un peu révoltée du Bounty et en même temps je brodais… Je me trimballais partout un ouvrage en cours, ça faisait rigoler la galerie, c’était ma singularité, je crois que j’étais fière de me distinguer par ça ! »

Je suis tombée un jour en arrêt sur le compte Instagram de Leïla Buecher, l’œil hypnotisé par ses ravissants chaos de diamants taille marquise. Mais qui était donc Leïla Buecher ?

« Quand les gens m’achètent un bijou, c’est une petite partie de moi et de mon histoire qu’ils achètent.».

Leïla Buecher

Billie Blanket c’est un joli nom. Les initiales disent B.B., le prénom évoque l’impertinence rigolarde d’un personnage de BD et la consonance swingue. Mais en vrai, et je le sais depuis peu, le vrai nom de Billie, c’est Laetitia.

Il y a une différence entre relancer une marque et la faire renaitre, une différence considérable. Relancer une marque, c’est lui faire retrouver la désirabilité qu’elle a perdue. C’est difficile mais faisable, le plus bel exemple est celui de Louis Vuitton…

« Quand j’ai vu les premiers dessins de Sandrine, j’ai tout de suite pensé à Paul et Henri Vever, les deux hommes phares de la maison. Si ils avaient été là aujourd’hui, ils auraient été heureux de s’entourer de quelqu’un comme Sandrine ! ».

Camille Vever

La frivolité et la gravité sont deux pôles entre lesquels j’oscille comme une girouette. Intensément frivole et farouchement grave mais jamais durablement, cette perpétuelle oscillation m’empêche de me spécialiser dans un des pôles…

Nadia Azoug, c’était ma voisine de la rue Charlot, cette jolie rue du haut-Marais de Paris qu’elle appelle la rue Gama. Si vous êtes de la génération Culture Pub, vous connaissez forcément la rue Gama, sinon suivez le guide, la visite c’est par là !  

La rue Gama c’est la rue fantasmée de toutes les villes de France, la rue où l’on se love comme dans une grande famille, où on envoie la bise à son voisin en ouvrant ses volets le matin, où on vit, aime, travaille et danse au son de l’accordéon.

Parler de la vie des autres, c’est aussi parler de la sienne. Dans le miroir que me tend mon invitée j’y vois double, nos similitudes et nos différences jouent une partie de ping-pong vivifiante, j’en ressors toujours revigorée. Avec Caroline de Benoist, les images jumelles de nos parcours sont foison.

Delphine Arbo-Pariente. Ce nom que je voyais apparaitre sur l’écran avait une résonance familière. C’était en novembre dernier, j’étais connectée sur le compte Instagram de mon amie Cécile Ladjali quand je suis tombée sur un message de Delphine. C’est comme ça que tout a commencé.

Precious Room by Muriel Piaser

Dans la vie, tout est affaire de point de vue. En montagne, le paysage n’est pas le même à la descente qu’à la montée. En montant on regarde ses pieds, en descendant on admire l’immensité de ce qu’on a parcouru, et c’est de ce contraste que nait l’intensité…