Auteur : Sylvie Arkoun

Sylvie Arkoun

Il y a une différence entre relancer une marque et la faire renaitre, une différence considérable. Relancer une marque, c’est lui faire retrouver la désirabilité qu’elle a perdue. C’est difficile mais faisable, le plus bel exemple est celui de Louis Vuitton…

« Quand j’ai vu les premiers dessins de Sandrine, j’ai tout de suite pensé à Paul et Henri Vever, les deux hommes phares de la maison. Si ils avaient été là aujourd’hui, ils auraient été heureux de s’entourer de quelqu’un comme Sandrine ! ».

Camille Vever

La frivolité et la gravité sont deux pôles entre lesquels j’oscille comme une girouette. Intensément frivole et farouchement grave mais jamais durablement, cette perpétuelle oscillation m’empêche de me spécialiser dans un des pôles…

Nadia Azoug, c’était ma voisine de la rue Charlot, cette jolie rue du haut-Marais de Paris qu’elle appelle la rue Gama. Si vous êtes de la génération Culture Pub, vous connaissez forcément la rue Gama, sinon suivez le guide, la visite c’est par là !  

La rue Gama c’est la rue fantasmée de toutes les villes de France, la rue où l’on se love comme dans une grande famille, où on envoie la bise à son voisin en ouvrant ses volets le matin, où on vit, aime, travaille et danse au son de l’accordéon.

Parler de la vie des autres, c’est aussi parler de la sienne. Dans le miroir que me tend mon invitée j’y vois double, nos similitudes et nos différences jouent une partie de ping-pong vivifiante, j’en ressors toujours revigorée. Avec Caroline de Benoist, les images jumelles de nos parcours sont foison.

Delphine Arbo-Pariente. Ce nom que je voyais apparaitre sur l’écran avait une résonance familière. C’était en novembre dernier, j’étais connectée sur le compte Instagram de mon amie Cécile Ladjali quand je suis tombée sur un message de Delphine. C’est comme ça que tout a commencé.

Precious Room by Muriel Piaser

Dans la vie, tout est affaire de point de vue. En montagne, le paysage n’est pas le même à la descente qu’à la montée. En montant on regarde ses pieds, en descendant on admire l’immensité de ce qu’on a parcouru, et c’est de ce contraste que nait l’intensité…

La première fois qu’on m’a parlé d’Isabelle Dubern- Mallevays, c’était il y a un an. J’ai regardé le compte de The Invisible collection, et j’ai répondu  :

– Pas pour moi !

– Mais pourquoi ? s’était étonnée Delphine.

– Trop design, trop luxe, trop pointu, avais-je rétorqué.

2022, une page blanche

En 2022, adieu les miasmes, et vive l’enthousiasme !

La passé s’efface, l’année commence par une page blanche, un mouvement, un élan.

Les Précieuses ont fait un cycle de 7 ans, 7 ans de bijoux, de rencontres et de créations, je les prends aujourd’hui par la main avec l’envie d’élargir l’horizon.

Un siècle de Buccellati

Passer la porte de la boutique Buccellati au 239 de la rue Saint Honoré, c’est entrer dans le temple de la marque mythique de joaillerie Milanaise.

Pour la plupart des jeunes créateurs dont je parle dans Les Précieuses, Buccellati est une marque vénérée dont l’âme créative inspirée de la renaissance italienne brille d’un éclat perpétuel.

J’ai écrit mon premier post sur les bijoux éthiques en juin 2016.

Depuis, on a tous pris cinq ans dans la vue, on a remplacé le cinéma par Netflix, le bureau par Zoom et la TV par Instagram. Une touffe de cheveux blancs a colonisé le sommet de mon crâne, mon budget rajeunissement du corps et de l’âme a quintuplé,