Auteur : Sylvie Arkoun

Sylvie Arkoun

Email vitaminé

L’automne est synonyme pour moi de cette partie de l’année où l’on bascule dans la dark face de l’hémisphère nord, ce moment où la lumière se fait la malle vers le sud.

Chacun peut piocher dans sa boite à outil pour affronter cette période de spleen saisonnier : doublement des doses de sport hebdomadaire pour faire le plein d’endorphines, overdoses de chocolat noir, séance quotidienne de luminothérapie, cure de millepertuis, pratique intensive de la méditation, du yoga et du reiki, podcast en boucle de ses humoristes préférés.

Bleu Indigo, Le choix de Sophie

La rentrée n’est pas supprimée ? Le mois de septembre non plus ? Pas évident… L’installation de cette foutue pandémie nous scotche dans un présent anachronique. Le passé s’efface, on ne se rappelle plus qu’il y a 6 mois on se faisait la bise et tout le monde se tripotait sans vergogne.

Plein Soleil sur Muriel Piaser

Paris est déserté, la COVID s’est exilée sur les plages, abandonnant les cafés sans touristes, au bitume brûlant et aux feuilles roussies prématurément par les vagues de canicule.

Ça sent la fin du monde, on se demande si septembre va bien revenir en l’état dans cette foutue année 2020, c’est comme si tout était parti en vrille dans le dé-tricotage de notre quotidien.

Aider le Liban

Au moment où j’ai mis un point final à l’écriture de mon dernier et prochain post, le mardi 4 août, un entrepôt explosait dans le port de Beyrouth, détruisant la ville à une vingtaine de kms à la ronde.

Je pense à tous mes amis libanais et en particulier à Selim Mouzannar, à sa famille, ses amis et toute son équipe, qui sont sains et saufs Dieu merci.

Avec l’âge, il y a beaucoup de choses qui se détériorent (la loi de la gravité est une malédiction pour le corps humain), mais il y en a une qui croit et embellit, c’est l’intuition. Ce sentiment diffus que quelque chose fonctionne ou ne fonctionne pas, une sorte de capteur intérieur des bonnes et les mauvaises ondes.

Certaines rencontres sont à double détente. C’est ce qui s’est passé avec Héloïse. On s’est vues une première fois en décembre, puis je n’avais plus de photographe, puis l’hiver a été poussif, puis le covid a tout bloqué… A peine sorties du confinement, on a repris notre discussion là où on l’avait laissée il y a 6 mois !

Post Confinement

Avant de vous présenter ma première invitée post confinement, je me suis dis qu’il fallait que je vous explique mon silence. Parler de bijoux alors qu’on avait tous l’impression qu’on allait mourir de la peste dans le mois, ça m’a paru insurmontable. J’ai préféré m’improviser cantinière, pour nourrir les bouches voraces de mes hommes, et coach sportive sur zoom pour entretenir mes fessiers et ceux de mes copines.

Still life, littéralement

Il y a deux semaines je ricanais et j’embrassais tout le monde. Il y a une semaine je ricanais toujours mais je n’embrassais plus. Il a 3 jours j’ai parlé à mon ami Jéjé médecin hospitalier et j’ai totalement arrêté de ricaner. Aujourd’hui je suis comme tout le monde, tétanisée et confinée.

Quand Constance m’a dit de rencontrer Julie Exertier, je l’ai crue sur parole, parce que je lui fais confiance. Il y a des gens comme ça, je suis leur avis les yeux fermés, leur instinct est en phase avec le mien. Je travaille avec Constance et son mari Sylvain de l’agence Persona Editions depuis maintenant 3 ans, ces deux là forment un tandem de choc pour gérer la communication de marques de luxe ou life-style.

Il y a mille façons d’envisager de monter son business, mais il y a des tendances qui émergent en fonction de l’environnement technologique, et qui sont promues par des Success Stories retentissantes. La jolie marque de bijoux DAPHiNE, créée il y a 2 ans à Londres par Damasia Ball et Philippine de Follin…